Pour ne plus devoir attendre que l'été s'étire en de longues ombres avant de déguster ces délicieuses baies noires il suffit de connaître un petit truc : elles ne poussent pas que sur les ronces.
A la fin des mois d'été, quand le soleil de midi brûle chaque jour un peu moins, que le jour, lentement, raccourci, que les ombres, doucement, s'allongent, le crépuscule d'août sonne l'heure de la récolte des mûres.
Mais les ronces griffues ont un pendant inoffensif aux fruits étrangement semblables : le mûrier.
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Au milieu pousse un mûrier |
Ces mûres-là se dégustent avant que la nostalgie de l'été déclinant nous gagne, dès la fin juin et tout au long du mois de juillet, lorsque le soleil touche son zénith, tapageur et conquérant.
Les mûres du mûrier sont plus allongées que les mûres des ronces et un peu plus grosses. Sinon, elles sont en bien des points comparables à leurs comparses sauvages : noires, juteuses, parfumées, aussi succulentes nature qu'en confitures, tartes ou crumbles.
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Mûres de mûrier |
Le mûrier lui-même n'est pas un très grand arbre mais ses larges feuilles dentelées dispensent une ombre providentielle sous laquelle il fait bon lire, déjeuner, somnoler.
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A l'ombre du mûrier en fruits |
Qu'il faille baisser les yeux ou lever la tête, que vous épuisiez vos dernières réserves sur l'arbre ou fourbissiez vos armes pour une expédition en forêt, on vous souhaite une bonne cueillette.
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Dernier acte pour les mûres apprivoisées avant d'aller se frotter aux sauvages |
PS : on devrait dire mûron pour la mûre de la ronce mais elle ne mérite pas un nom aussi peu seyant.
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