mardi 27 août 2013

Rencontre fortuite avec Cantine California


On a croisé l'ours alors qu'on déambulait calmement dans le silence ouaté de ce jour grisonnant. Par acquis de conscience (si, si), décision fut prise d'expérimenter les burgers bien terriens de cet aristocrate de l'ambulatoire.

Premier point et non des moindres, contrairement à son illustre aïeul qu'on ne citera pas, on a réussi à repartir avec un burger.

Pourtant, on est arrivés à 12h30 bien tassés. C'est déjà l'heure de pointe dans toute boulangerie qui se respecte, alors un foodtruck dans le vent (pléonasme conjoncturel), vous pensez bien qu'on s'attendait à patienter un moment l'estomac dans les talons.

Soyez honnête, avant Cantine California,
qui connaissait le symbole du drapeau californien ?

Eh bien non jeunes gens, notre langue fourchue avait tôt fait de s'agacer que la commande fut diligemment prise. Au temps pour toi petite malveillante.

Menu du jour bonjour

Pour notre baptême, on a observé un conformisme prudent et opté pour le Cali Classic : boeuf et bacon bio, cheddar, tomate, oignons rouges, laitue, avocat, pickles et sauce maison. D'après un sondage effectué par nous-mêmes auprès d'un échantillon qui ne le savait pas et durant dix grosses minutes (le temps que notre burger sorte des mains expertes de trois guys très affairés), on peut vous dire avec 100% de certitude qu'il caracole largement en tête du hit parade des commandes.
On a "One more Cali guys please" dans la tête pour le reste de la journée.

Guys

En même temps qu'on établit ces statistiques exclusives, nos narines sont chatouillées par un délicieux fumet de viande grillée, de frites et de légumes revenus qui achèverait d'éveiller les sens du mangeur de burger le plus occasionnel (soit toute personne incapable de dater le dernier).

Enfin, c'est prêt : la politique du camion veut qu'on hèle, tutoie, prénomme et, un peu malgré nous, notre vieille France cille lorsqu'un inconnu lance à la cantonade, "Anne-Sophie, voilà ton Cali. Tu restes ?". Non, mais vite, j'ai faim.

Rien que pour vos yeux

Comme si la bombe calorique que nous étions sur le point d'avaler ne suffisait pas, ce que vous distinguez en arrière-plan est un cupcake maison.

Cantine Cali full experience

Après sustentation, le véhicule est, sans nul doute, fort recommandable. 
Côté burger, le pain sent bon, la viande est extra, le bacon croustillant apporte un goût fumé au cheddar fondu, lequel se mélange joyeusement à la sauce, discrètement sucrée, et aux tomates. Les oignons grillés, la laitue croquante, l'avocat crémeux, les frites dorées crousti-fondantes parfont l'exercice périlleux du burger de haut vol, gourmand et goûtu. Quant à nous, goulus personnages, nous le mangeons sans bouder notre plaisir, jusqu'au bout de nos doigts maculés de sauce.

On a croqué le burger

Sans se démonter, on enchaîne avec un cupcake maison façon carrot cake d'aspect prometteur (mais on se méfie des promesses).


Sans être des experts ès cupcakes, celui-ci nous a bien plu. Parfumé, riche en épices, avec un glaçage pas trop épais qui amenait un crémeux agréable. Seul bémol, les zestes d'orange ont eu du mal à se faire entendre. Un peu plus d'amertume aurait mieux relevé le goût (on a regretté de ne pas (encore) avoir de Woos orange sous la main). Ce fut néanmoins une douce manière de clore cette roborative parenthèse.

2 commentaires:

  1. En commençant par CC, on assure ses arrières et on vise le haut du panier.
    Il y en a pas mal d'autres à essayer, avec des styles différents, ce qui permet d'éviter les insupportables classements forcement partiels et subjectifs.
    Nous en avons gouté 28 et la plupart sont woosement bien.

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  2. Oh les jolis buns ! Il faut absolument que j'essaie mes papilles sur celui-ci.

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