vendredi 23 août 2013

48.8867 N, 2.343 E


Les fruits donnent des envies de gourmandises et les nuages d'altitude.
Grimpez au sommet de la plus haute tour de la plus haute colline, susurrent-ils, et mettez Paris, le Grand Paris, à vos pieds.
Même si cela ne saute pas forcément aux yeux, Paris est une ville vallonnée. 9 collines, 6 rive droite et 3 rive gauche, donnent du relief à sa géographie naturellement plate.
Si l'on ne compte pas la Tour Eiffel, le point culminant de la capitale se trouve en haut du Sacré-Coeur. La basilique bien connue, haute d'un peu plus de 80 mètres, coiffe la butte Montmartre qui s'élève elle-même à 128 mètres, soit 200 mètres d'altitude bien tassés (la Tour Eiffel en fait 100 de plus).

L'ascension début à Abesses, station la plus proche du funiculaire qui permet d'atteindre le sommet de la butte. Même pas 5 minutes de marche mais on a le temps de se faire arrêter par une passante : "Attention, surveillez-bien vos sacs, il y a beaucoup de voleurs."  
Pas très rassurant, mais heureusement, on n'a pas des têtes de Chinois (les pauvres) ie on ne trimballe pas du cash pour deux semaines, mais nos 15 euros réglementaires limite-minimum-carte-bleue. Donc pas trop de risques d'être détroussés. Pas en premier en tout cas.

Sinon il y a les escaliers.

Le temps d'assimiler la mise en garde, on arrive en vue du funiculaire. Il n'y a presque pas de queue, à peine le temps de photographier un compteur électrique que nous voici emportés par la foule qui nous entraîne dans la nacelle. 

Ecrire en gros que la clé est au manège,
c'est pas un peu léger ça dites-donc ?

On est en haut en moins d'une minute. Les choses sérieuses commencent.

Imposant tout de même

D'abord, on fend la masse qui se déverse à l'intérieur du Sacré-Coeur, on passe les grilles et on se coule à gauche du bâtiment où on emprunte un escalier qui descend vers le dôme, notez la logique. 

Objectif à 7 heures à partir de la gargouille

On arrive devant un guichet où deux pelés et trois tondus font la queue.
Bien peu de visiteurs découvrent le pot aux roses. Ici, il faut descendre pour aller plus haut.

Même pas peur

On se déleste d'une modeste contribution de 6 euros et on attaque.

Visibilité réduite et marches pas trop hautes

D'en-bas, impossible de remarquer la coursive qui mène à la coupole. Mais voici que nous nous retrouvons au-dessus de notre repère.

Alors, on fait moins la maligne ?

Encore un escalier abrupte.


Une tête de lion fantaisiste au milieu d'un passage étroit.


Enfin, nous voici, dominant les toits de Paris, moquant la Tour Eiffel, gros porte-clé, et voyant loin, très loin, jusqu'à distinguer le bois de Meudon, à quelques 20 kilomètres de distance.


Evidemment, on ne peut que vous conseiller d'y aller. Ou d'y retourner.
Rendez-vous ici pour toutes les informations pratiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Quelque chose à ajouter ?