lundi 6 janvier 2014

N'y a-t-il vraiment rien à voir dans le 15e ?


Bien sûr, on ne conseillerait pas à un touriste fraîchement débarqué de commencer par lui. Il ne compte ni palais ni siècles d'histoire. Rien ne saute aux yeux, mais, à celui qui veut bien les ouvrir, il offre son lot de curiosités discrètes, d'impasses et de passages charmants, de squares et de jardins, une collection de petites choses plus ou moins bien cachées, un autre Paris à réserver aux titis.

Notre exploration commence avec la traversée du Square du Clos Feuquières, où se trouva un jour la maison du marquis de Feuquières. On peut y voir un sequoia mais il n'est pas encore très géant.

Square du Clos Feuquières

En sortant, on emprunte la rue Desnouettes jusqu'à la rue de Vaugirard. En face, se trouve le jardin de l'hôpital de Vaugirard avec un bâtiment délocalisé de l'université d'Assas sur la droite.

Jardin de l'hôpital

On ressort de l'autre côté rue Vaugelas pour prendre la rue Malassis tout de suite à gauche. On tourne ensuite à droite rue Olivier de Serres puis à gauche rue de la Saïda où débute le Passage de Dantzig. Ce dernier abrite La Ruche, maison d'artistes fondée par le sculpteur Alfred Boucher à partir d'éléments de l'Exposition Universelle de 1902. A côté, se trouvent des ateliers et cette mystérieuse clé suspendue.

La Ruche
Ateliers et clé suspendue

En sortant du Passage, on rejoint la rue de Dantzig qui nous mène à la rue des Morillons que l'on prend pour rejoindre le Parc Georges Brassens qui se tient en lieu et place des anciens abattoirs de Vaugirard. Il reste de ce temps-là le beffroi ainsi que les halles qui abritent une foire aux livres tous les dimanches.

Beffroi & Halles
Faux âne et vrais poneys, en musique

Le parc a été baptisé ainsi parce que Georges Brassens habitait à deux pas, dans la très particulière rue Santos-Dumont. Elle nous rappelle ces villes anglaises et leurs petits pavillons, tous identiques, à des lieux du Paris haussmannien.

Georges Brassens vécut au numéro 42.

Au bout de la rue, à l'abri des regards, la Villa Santos-Dumont, impasse pavée quasiment bucolique achève de nous surprendre avec ses grandes maisons plantées au milieu de la verdure. 

Villa Santos-Dumont

En partant, on a un peu l'impression que les vacances sont finies. D'autant que l'on atteint en quelques enjambées, la passante rue de Vouillé et son ancien bâtiment des Bains Douches, non sans avoir immortalisé une dernière fois l'ancienne Criée et son phare, condamnés à la démolition.

Rue Castagnary
Bains-Douches rue de Vouillé

On emprunte ensuite la rue Saint-Amand jusqu'au square Alleray-Labrouste-Saint-Amand qui faillit nous échapper, tant il est ceint de grands immeubles impénétrables.


On le quitte par la rue d'Alleray que l'on redescend jusqu'au square du même nom, qui fait face au jardin. Ce square est encore plus retors que le précédent puisqu'il faut oser pénétrer dans le hall ouvert des immeubles qui l'entourent pour l'atteindre.

Jardin et entrée du square d'Alleray

On ressort par un hall d'immeuble bien fermé donnant sur la rue des Favorites. On tourne à gauche puis on bifurque à droite sur la rue la Quintinie jusqu'au square Necker, très mignon.

Square Necker

De là, on remonte la rue Bargue jusqu'à la rue Falguière où l'on prend à gauche puis à droite sur la rue Aristide Maillol qui mène au grand jardin Dalpayrat.

Souvenir de la rue Bargue
Jardin Dalpayrat

Sortis rue du Cotentin, on redescend par la rue de l'Armorique jusqu'au boulevard Pasteur. Là, on s'arrête pour tester une boulangerie à la mode ces temps-ci, Des Gâteaux et du Pain. On achète la base, une baguette mais la base est tout de même très haute. Bien que très convenable, notre baguette des rois ne nous procure pas l'épiphanie que l'on aurait voulu après avoir déboursé 1,30€.

Boulevard Pasteur
Baguette royale

C'est la fin de notre périple. Il faut prévoir entre une heure et deux heures en fonction de la vitesse de marche. On a mis environ 1h30 tranquillement.

Pour d'autres idées de balades qui changent de l'ordinaire, allez visiter ce site, une grande source d'inspiration pour nous. Attention cependant, les cartes et indications ne sont pas forcément très précises.

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