Les jardins partagés, vous connaissez. Vous les avez vu fleurir, à Paris ou ailleurs, sur les terrains vagues et les friches, surtout en ville bien sûr. L'idée vous plaît, l'absence de verdure vous pèse et vous aimeriez bien vous salir les mains, bêcher, biner, sarcler, faire pousser vos plantes et, l'heure venue, prendre plaisir à récolter les fruits (et légumes) de votre travail. Problème, peu d'information circule quant à la manière de procéder pour devenir membre d'un jardin partagé et il est vrai que leur succès certain n'incite pas à la publicité. Voici donc de quoi éclairer votre lanterne.
Le Jardin dans tous ses états est le nom du réseau national des jardins partagés. Il répertorie les antennes régionales, organise des événements à l'échelle nationale et définit les principes régissant l'initiative "Jardins partagés" à travers une charte commune.
Lorsque vous avez sélectionné le contact correspondant à votre région, vous arrivez sur un site dédié où vous pouvez retrouver l'ensemble des jardins du territoire. En Ile-de-France par exemple, cela représente plus de 200 de lieux, dont environ 90 se trouvent à Paris.
L'adhésion elle-même se fait directement auprès de l'association gérant le jardin, soit en envoyant un email soit en allant directement sur place aux heures d'ouverture. Certains jardins disposent par ailleurs de leur propre site ou d'une page Facebook qui précisent les modalités d'inscription. En région parisienne, la liste d'attente sera souvent un passage obligé.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, il est également possible de créer son jardin partagé. A Paris, il suffit qu'un groupe, après avoir repéré un terrain propice, forme une association puis envoie un message à l'association Main Verte (main.verte@paris.fr) qui aide ensuite à la constitution du dossier (plus d'infos ici).
Enfin, Je partage mon jardin est un site spécialement créé pour mettre en relation des propriétaires de jardins avec des personnes n'ayant pas cette chance et cherchant un endroit où planter tomates et laitues. Il ne reste plus alors qu'à retrousser ses manches.
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| Source : Le Jardin aux P'tits Oignons |
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