lundi 4 novembre 2013

Les Woos sur la route / Into the Wild


Après Los Angeles, on a pris la route vers les espaces grandioses et désolés du grand ouest. On a roulé chaque jour, longtemps, sans croiser une âme. De part et d'autre de la route, s'étalent des paysages infinis à la beauté torturée. On a traversé des déserts, des forêts, des plaines, on a rencontré une nature hostile, propre aux envolées lyriques et aux considérations métaphysiques. On a médité et aussi immortalisé une bombe devant les canyons. On peut s'interroger sur le sens de la vie sans perdre celui des priorités.


La première photo de Woos a été prise au Goosenecks State Park. Il n'est pas du tout connu mais offre un point de vue magnifique sur les méandres de la San Juan River. C'est à ne pas manquer. Sachez également (au cas où) qu'en période de shutdown les state parks restent ouverts.

Woos at Goosenecks State Park

Après Goosenecks, on a poursuivi vers un national monument, un petit (hum) parc avec des ponts naturels. En chemin, on a dû prendre une route en graviers qui serpentait jusqu'au col à flan de montagne. Le panorama était à couper le souffle.

Woos on the road

Natural Bridges est un endroit assez peu couru des touristes qui vaut pourtant largement le détour. Même à seulement quelques mètres, parfois on ne voit pas les ponts tout de suite.

Pas de photo de Woos, on était trop concentrés.

Après ces deux lieux méconnus, retour aux fondamentaux avec Bryce Canyon, qui suit le Grand de près niveau renommée et, qui est, d'après certains, le plus beau. Mais bien évidemment, il faut voir les deux pour décider. En tout cas, il y neige, il y vente, et les Woos n'ont, pour une fois, pas réussi à réchauffer l'atmosphère.

Woos at Bryce Canyon / Glaglaland

Après avoir essuyé des conditions météorologiques polaires, c'est le coeur joyeux qu'on s'est dirigé vers la Death Valley. Ce désert de pierres où la chaleur écrasante fait éclater les pneus des voitures nous paraissait des plus accueillants. Mais l'amplitude thermique en a fait défaillir plus d'un et nous eûmes bientôt un malade, puis deux, à bord de notre imperturbable Ford Explorer. Avant de signer la fin de notre bonne santé, la Death Valley nous révéla ses secrets. 

1. Une traversée à vélo est possible
2. On n'y trouve pas que des cailloux mais aussi du sable...
...des Woos inopinément plantées là,
et de la vie : renard du désert (ou assimilé)

Ainsi s'est achevé la route pour les Woos mais nous vous réservons encore quelques révélations, curiosités et autres découvertes ennuagées faites au far west.

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