mercredi 19 juin 2013

Berges en scène



A peine inaugurée, nous n'avons pas pu résister à l'envie d'aller faire un tour, entre deux orages, sur la nouvelle promenade des quais de la rive gauche.  

En route donc pour le musée d'Orsay devant lequel se situe l'escalier monumental en forme de vague qui marque l'entrée des Berges.


L'escalier menant aux Berges sert aussi de gradins


Rapidement, une première certitude s'impose : les enfants vont adorer. 
Un mini-parcours à la Fort Boyard, des marelles, des tipis pour les goûters d'anniversaire, des tables de jeux, des cordes à noeuds, des anneaux, des échelles disséminés le long des 2,3 kilomètres de promenade, c'est la folie. Une piste d'athlétisme, un terrain de badminton et une rampe pour faire du roller ou du skateboard, plairont aussi aux sportifs de tous âges.


Fort Boyard


Après cette traversée régressive, on passe aux choses sérieuses avec la découverte des lieux d'oisiveté et de dolce vita pour grandes personnes. Au pont de l'Alma, nous sommes devant le jardin flottant et ses cinq îles reliées entre elles par des passerelles. C'est vert, et surtout c'est encore presque désert.

La première île, l'Ile Centrale, est l'entrée principale du jardin. 
On se prélasse sur ses transats - en bois naturel bien sûr - et ses plages carrées un peu surélevées au milieu des plantes. 


L'île Centrale


L'île suivante est l'Ile Verger. Elle accueille des tables de picnic et au pied de chaque table, un petit pommier ! Certes c'est un tantinet moralisateur mais des arbres fruitiers entre la Tour Eiffel et le Grand Palais, ça nous plaît quand même. De toute façon, on ne se privera pas de les cuisiner. En version cuites, compotes, ou jus et aussi sous des formes (beaucoup) plus beurrées. On assume les futurs crumbles, tartes et gâteaux avec les pommes du Quai d'Orsay !

L'île Verger

On arrive ensuite sur l'Ile Prairie qui abrite herbes, plantes et arbustes du Bassin parisien. Un petit aperçu végétal de la région, dont l'exotisme réside paradoxalement dans sa proximité géographique. Certes on reconnaît les coquelicots mais sinon il comporte son lot de curiosités et de découvertes pour quiconque désigne sous l'appellation marronnier, à peu près n'importe quel arbre parisien. Le vrai coup de cœur sur cette île, ce pour quoi on y reviendra, c'est le grand filet suspendu au-dessus des herbes hautes sur lequel on peut s'allonger. De prime abord, on lui reprochera de manquer de confort mais une fois installé...comment ne pas tomber sous le charme de ce hamac géant qui donne un peu l'impression d'être dans les nuages. Avec un petit coussin pour la tête la prochaine fois, la sieste risque de s'éterniser.

Oui j'étais même toute seule...
...au début.

Quand on a réussi à s'arracher au hamac, on débouche sur l'Ile aux Oiseaux. Elle n'en a pour l'instant que le nom mais la jolie volière ouverte sur l'extérieur est prometteuse. L'on y verra peut-être un jour le couple légendaire de Paris ou leur progéniture.

L'île aux Oiseaux


Enfin, l'Ile aux Brumes cache une originalité que l'on se gardera bien de vous dévoiler. Il faudra pour cela demander à l'un des nombreux guides en bleu qui aident les promeneurs à se repérer et leur expliquent tout.
On pourrait encore vous parler des cubes à sieste, des restaurants (bon on en reparlera peut-être bientôt), des manifestations et spectacles divers mais ce serait dommage de tout savoir avant d'y être vraiment allé alors nous on s'arrête là et vous vous devriez foncer voir ces vertes Berges avant qu'elles ne soient victimes de leur succès.






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